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Durée : Minimum 1 H15
Elle se décline en:
Les séances suivent une progression pédagogique élaborée en fonction d’objectifs précis, validés après l'anamnèse avec la personne. Cette progression vise à terme l’autonomie de la personne et sa capacité à adapter les techniques apprises en fonction de ses besoins.
La sophrologie, à travers les mouvements de relaxation dynamique, s’inspire de la pensée orientale qui propose un modèle dynamique et énergétique du corps, dans lequel le rééquilibrage énergétique s’effectue par la respiration et le mouvement en pleine conscience.
Les exercices (respiration, mouvements de relaxation dynamique...) aiguisent la conscience de cette dimension énergétique du corps; petit à petit on s'y familiarise, on sait identifier quand il y a des « nœuds » et que ça circule mal; on apprend à libérer les tensions, à rétablir une circulation harmonieuse et à assouplir « la cuirasse ».
A partir du travail d’enracinement, on apprend à s’ancrer, à se centrer sur son axe, dans sa verticalité, dans sa respiration, à s'enraciner dans le sol, on développe ainsi une bonne assise, une sensation de stabilité favorable à la confiance en soi.
On apprend à reprendre appui à partir de son corps, ressenti comme support d’ancrage, et à partir de là, de renforcer le sentiment de sécurité.
Qu’il s’agisse d’anxiété, de colère, ou face aux situation de stress, on se dote d'outils pour canaliser son émotion (et non la nier ou la réprimer) et pour l’apaiser AVANT qu’elle nous submerge et devienne envahissante.
Car, de même qu'on apprend à écouter les signaux du corps, on apprend à identifier les signaux qui précèdent un trop plein d'émotions.
On apprend à développer l’état d’observateur de ses émotions et à partir de là, à développer une plus grande capacité de recul, de distanciation et de non identification à ses émotions. Ainsi, petit à petit, on apprend à d'être moins réactif émotionnellement.
Car se sont nos pensées qui conditionnent notre état émotionnel et notre comportement. Ce sont nos croyances limitantes, nos représentations erronées, qui créent un processus d’auto engendrement des états négatifs.
On affine la capacité de la conscience à identifier les pensées dysfonctionnelles (ruminations, pensées anxiogènes...), et ainsi, on parvient de plus en plus aisément à « avoir la main » sur nos pensées, à les réorienter dans un sens souhaité.
Etant plus conscient et donc plus maître de ses pensées, on cultive au quotidien un état d'esprit plus ouvert, plus optimiste.
A être plus présent à soi même, à l'autre, à l'environnement, à l'action qu'on est en train de faire dans l’ici et maintenant.
A cesser d’être trop dans le passé (ruminations, regrets...), ou trop dans le futur (projections, anticipations anxiogènes, sentiment que l’on sera vraiment bien ou accompli que lorsqu’on aura acquis telle chose ou réalisé telle action...), et à se relier au moment présent est accueilli, vécu et peut-être savouré pour ce qu‘il est, sans comparaison à ce qui a été ou à ce qui pourra/pourrait être plus tard.
On apprend à se positionner comme acteur et auteur de sa vie : à partir du moment où l’on admet que la clé de son épanouissement est à trouver en soi et non à l’extérieur de soi, non conditionné à tel ou tel objet, je deviens responsable de mon bien-être (et non l’autre ou les conditions extérieures). Ainsi on s’affranchit du statut de victime, ou de sujet résigné ou sujet subissant telle situation.
On apprend à développer des capacités pour se préparer à telle situation; à modifier son comportement; à se (dé)conditionner en recourant à des techniques de programmation mentale.
On prend conscience de ses ressources profondes, de ses forces vives; on apprend à se connecter à sa voix intérieure.
La sophrologie ne résoud pas de problème et ne soigne pas à proprement dit, mais elle aide la personne à opérer un changement à partir d'elle même.
Voir le verre plutôt à moitié plein qu'à moitié vide, ne pas être focalisé sur le problème et voir toutes les autres bonnes choses à vivre permet d’être moins réactif; le problème laisse une empreinte moins forte et impacte moindrement sur l'état général.
Ainsi, le problème ne prend pas toute la place, la capacité à reprendre le dessus et à retrouver ses moyens est plus aisée; on retrouve de plus en plus facilement un état émotionnel stable; et son potentiel de joie et de vitalité est moins assujetti aux aléas extérieurs.
En développant l’état témoin », en apprenant à être observateur (apprentissage possible à partir de la respiration, du corps qui sert de support, de « cahier d’exercice »), on prend de la distance par rapport au problème. Du coup il n’y a plus identification à celui-ci, ni absorption totale de toute la personne dans ce problème.
Ainsi, on recouvre sa capacité à vivre, à voir « tout le reste », toutes les autres choses bonnes à vivre. Le problème cesse de prendre toute la place.
Au travers de tous ces apprentissages, il s'opère alors une ré-harmonisation
Il résulte de cette « remise en ordre », de ce réajustement, un mieux-être physique et émotionnel et une plus grande capacité à mobiliser et à exprimer son potentiel de calme, de joie, de vitalité, de créativité…